Mad in Osaka

10 janvier 2006

Kyoto

J'ignore si cela est coutume au Japon, j'en ai même de grands doutes, mais le proprietaire de mon appartement me propose souvent de sortir ou d'aller manger un morceau. Un jour il m'envoie un mail en me disant que le jour de la fete du travail (l'équivalent de notre premier mai, mais qui tombe un 23 novembre) il était libre et souhaitait me faire (re)visiter Kyoto, et me plus particulièrement les célèbres temples et parcs. Encore.... et oui, j'étais déjà allé a Kyoto plus d'une fois. Et surtout pour la visite des temples. Histoire de changé un peu, la raison de ma dernière visite était le Jidai Matsuri (festival des âges) Mais ce jour, et surtout cette saison se prêtaient totalement à ce genre d'excursion dans les temples et les rues intemporelles de l'ancienne capitale impériale. En effet, l'automne battait sont plein et comme vous le verrez plus bas, ce que l'on appele courrament "l'été indien" sur le vieux continent prend toutes ses lettres au Pays du Soleil Levant. Mais .... là-bas ça s'appele pas "été indien".... mais "Koyo" Bref, la chose fût donc planifiée ainsi. Toutefois, j'ignore pourquoi, mais j'ai eu parfois beaucoup de mal a me réveiller pendant ces trois premiers mois a Osaka. La preuve en est que ce jour là, c'est un mail qui m'a réveillé, et je suis arrivé a Kyoto une heure en retard. J'avais déjà été frappé l'an passé, lors de ma première visite a Kyoto, par l'architecture de la gare JR Kyoto Station. Soit la gare principale de Kyoto (pour faire simple). En dehors des forts courant d'air que cela procure en hiver (considération somme toute très terre à terre), la gare est un vaste édifice à découvert assez interessant. Outre les nombreux étages commerçants, elle dispose d'une plateforme à son plus haut niveau d'où l'on peut observer la ville de Kyoto. Le spectacle est assez atypique. En effet contrairement à d'autres villes, les immeubles ne doivent pas dépasser une certaine hauteur afin de conserver le caractère de la ville. Toutefois, se distinguent çà et là des batisses modernes à l'image de la Tour de Kyoto ou encore des monuments ambitieux tel les 57 mètres de la pagode du temple Toji. Pour bien m'impregner de la journée qui m'attendait, Masa (mon proprio) m'emmene dans un restaurant de ramen. Etant partis à la va-vite, je n'avais pas mangé, et le quart d'heure de marche DANS la gare pour aller jusqu'au restaurant m'ont donc encore plus ouvert l'appetit. Le programme de la journée était la visite des temples au pied des montagnes Est de Kyoto .... à pied! Mais avant de conter les heures de marche dans le vieux Kyoto, il faut savoir que le centre historique de la ville est un quadrillage parfait de rue. Etant parti de la JR Kyoto Station, la premiere rue que j'ai longée s'appelait la 東山七条鳥(Higashiyama Shichi-jo dori), soit la septième rue, coté montagnes de l'Est. Les rues sont ainsi appelées et les numéros décroissent à mesure que l'on s'approche du palais impérial de Kyoto. Pour que tout cela ai un peu de sens, voici une carte : ICI Mon itineraire a commencé au sud de la carte où un gros KYOTO en lettre capitales indique la gare JR. J'ai continuer vers l'Est jusqu'au temple Sanjusangendo avant de continuer vers le Nord. Le premier temple que j'ai visité porté l'emblême ou "Mon" de l'Empereur. La végétation du parc me donnais un avant goût de ce qui m'attendrais tout au long de cette journée. Non moins par faute de temps que pour entretenir le suspens, je poursuivrais dans un prochain post.