Dis moi où tu vis, je te dirai .... que je ne connais pas
- Le château d'Osaka
- L'aquarium « Kaiyukan » (comprenant le plus grand bassin au monde)
- Le parc d'attraction Universal Studio Japan
- Les théâtres de kabuki et de bunraku
- La Tour d'Osaka
Quel type de visa ? Combien de temps ? Pour faire quoi une fois sur place ? Où aller ? Où Loger ? Autant de questions que je me posais avant de partir, une fois la décision de partir au Japon en 2005/2006 prise.
Ma première démarche a été de me renseigner auprès de l’université de Nice. La responsable des relations internationales de l’époque (je sais, ça fait style c’était il y a 10 ans, mais en fait c’était il n’y a même pas un an) semblais désespérée de ne voir personne partir au Japon, si ce n’est l’étudiant actuellement à la plus grande université privé de Tokyo, la Keio Daigaku (université Keio, ça veut juste dire ça). Cette idée d’aller poursuivre mon master à Tokyo m’est vite passée pour plusieurs raisons : tout d’abord notre cher professeur d’économies (oui, il y en avait pas qu’une seul), et accessoirement responsable de département, souhaitait (à juste titre) que les étudiants en villégiature dans une université partenaire poursuive dans les joyeuseries que sont l’économie, la finance, etc. Pas que je dénigre ces « passionnantes » matières, mais bon, si je vais étudier au Japon, ce n’est pas pour trouver l’équivalent Japonais de Smith ou le courant Néo-Classique au Pays du Soleil Levant. D’autre part, après avoir discuté avec l’étudiant actuellement à Keio, il était clair que Keio n’était pas des plus intéressant en terme d’étude, et de coup financier. Mais peut importe les moyens, seul la Fin en vaut la peine. Et en l’occurrence, la Fin est de me perfectionner en Japonais et de pouvoir y aller et y vivre. Certes.
Et alors ? Une fois Keio éliminé, une autre déception réussit à me faire douter quant à la manière dont je pourrai repartir au Japon. Cette déception s'appelle le Jet Program. Pour faire court, ce programme permet à un étranger de partir entant que professeur ou coordinateur des relations internationales pour une durée d’un an renouvelable au sein d’une collectivité locale. La rémunération est d’environ 2200€, mais c’est le programme qui décide de la ville de placement au Japon (en fonction des besoins des administrations locales). Et il se trouve que la date limite de dépôt des candidatures est décembre si ma mémoire est bonne. La date était donc dépassée. Après un rapide passage sur le site de L'Ambassade du Japon en France il était clair que le Visa Vacance travail était celui qui était le plus interessant pour moi. Mon but est clairement de poursuivre dans un premier temps des études au Japon. Comme jusqu'à présent mes études se résumaient à de la GRH, et que mon année de Master 1 à la fac m'a plus que déçue, j'avais donc plus envie dans un premier temps de perfectionner mon Japonais, mais surtout de retourner vivre au Japon. Où aller ? Il était clair que je ne retournerai pas à Gifu. En plus de la raison que tout le monde connait (Mayu pour ne pas la citer), j'avais envie de voir du pays. Tokyo ? Pourquoi pas. Mais connaissant plus de monde sur Osaka/Kobe, ma décision fût prise dans ce sens. Je ne connais pas Kobe, et je ne suis allé que deux fois à Osaka. Il faut 30 minutes environ pour aller d'une ville à l'autre. Dans l'une et l'autres des villes je peux facilement bouger dans le Kansai, et dans le reste du Japon. Alors pourquoi Osaka ? Pour la simple raison que j'ai eu l'opportunité d'un appartement sur Osaka. Dans le nord d'Osaka plus précisement. L'appartement était le principal "problème". Même si c'est un peu plus cher, un appartement à des avantages par rapport à une collocation ou à une Guest House (équivalent de nos chambres d'hôtes). Etant donné que je suis pas vraiment facile à vivre, c'est donc par altruisme pour d'éventuels collocataires que j'ai choisi l'option "Appartement". -- Romain, tu vas souffrir quand tu viendras!! ^^ .... ça c'est fait. Le plus gros morceau des préparatifs au Visa Vacances Travail est ..... le Visa, cela va sans dire. La demande de visa se fait au Consulat du Japon à Marseille. Obligation de se déplacer. Une fois le dossier terminé il faut prendre rendez-vous. Comme j'avais pu lire sur des forums, pour avoir un refus de Visa Vacances Travail, il faut vraiment le vouloir. Ce qui a été le plus long au Consulat fut de passer la sécurité (l'agent était un bleu). Après avoir rapidement que toutes les pièces sont bien dans le dossier, l'agent du consulat le présente au Consul. Dans mon cas, il a fallu 10 minutes pour que l'agent revienne en me disant "c'est bon, on vous envoie le visa maximum vendredi". Incroyable!! Honnêtement, je ne me suis pas vraiment fait d'illusion au début. Mais avec du recule, il leur a bien fallut 10 minutes pour prendre leur décision, pas plus!! Le dernier challenge sera de faire rentrer tout ce que je veux emmener dans mes valises : vêtements, cadeaux, médicaments, bouquins de japonais .... Affaire à suivre.
Prochaine mise à jour : 21/09 - Osaka ?
Suite à plusieurs interrogations, je me dois d'apporter des précisions sur le titre de ce blog. J'ai en effet eu droit à :
Mad in Osaka se traduit par "fou d'Osaka". C'est un jeu de mot avec Made in Osaka qui signifie "Fait à Osaka".
L'idée vient d'un magasin à Nice qui vend des figurines de mangas et des mangas en import du Japon. Le nom du magasin est Mad in Japan. La seconde inspiration viens de l'excellent blog Made in Tokyo.
No comment
Prochaine mise à jour : 19/09 - Préparatifs