Mad in Osaka

21 septembre 2005

Dis moi où tu vis, je te dirai .... que je ne connais pas

Japon, Kansai, Osaka .... Ces noms doivent résonner aux oreilles de certains comme Dürnstein ou Salzkammergut, deux charmants villages Autrichiens, peuvent sonner aux miennes. J'en vois déjà certain froncer les sourcils, alors des précisions s'imposent. Tout d'abord le Japon. Je n'ai pas vraiment besoin de le présenter, tout le monde sais qu'il se situe à l'est de la Chine et des deux Corées, qu'il est composé de quatres îles principales et qu'il est bordé à l'ouest par la Mer de Chine et à l'est par l'Océan Pacifique. Tout le monde s'en fait également également une idée, plus ou moins juste certes, mais là n'est pas le propos. Je reviendrai peut-être plus longuement dessus, ou je vous en laisserai découvrir une partie au grès de ce blog. Le propos est donc la ville d'Osaka. Destination pour laquelle je décole mercredi prochain (28/09 à 10:00 GMT +1). Mais une petite précision s'impose tout de même sur le Japon. Celui-ci est divisé en régions, et en préfectures, grosso modo l'équivalent de nos départements. Je ne m'attarde toutefois pas plus étant donné que je ne connais rien quant au découpage administratif du Japon et la répartition des compétences (qui ça va interesser en plus). La ville d'Osaka se trouve dans la région du Kansai, région qui se décompose en 8 préfectures, dont celle d'Osaka. Osaka est la troisième ville la plus peuplée du Japon avec 2,7 millions d'habitants et est au coeur de la mégalopôle Kobe-Osaka-Kyoto comptant plus de 17 millions d'habitants. Elle est divisée en 24 ku ou arrondissements et est caractérisée par un nord commercial et un sud de loisir. Je me permet de passer les détails historiques, mais il fait savoir qu'Osaka a toujours été le coeur industriel et commercial du Japon. "Toujours" est bien sûr à nuancer. Les habitants d'Osaka sont connus pour êtres accueillant et extravertis en comparaison des habitants de Tokyo. Osaka est également réputée pour sa cuisine dont de nombreux plats sont issus tels que les Okonomiyaki (sorte de crèpe) ou encore les Takoyaki (boulettes de poulpe pané). Quelques lieux interessants : Quelques photos prises à Osaka en Juillet 2004 Prochaine mise à jour : Avant mon départ

20 septembre 2005

Préparatifs ....

Quel type de visa ? Combien de temps ? Pour faire quoi une fois sur place ? Où aller ? Où Loger ? Autant de questions que je me posais avant de partir, une fois la décision de partir au Japon en 2005/2006 prise.

Ma première démarche a été de me renseigner auprès de l’université de Nice. La responsable des relations internationales de l’époque (je sais, ça fait style c’était il y a 10 ans, mais en fait c’était il n’y a même pas un an) semblais désespérée de ne voir personne partir au Japon, si ce n’est l’étudiant actuellement à la plus grande université privé de Tokyo, la Keio Daigaku (université Keio, ça veut juste dire ça). Cette idée d’aller poursuivre mon master à Tokyo m’est vite passée pour plusieurs raisons : tout d’abord notre cher professeur d’économies (oui, il y en avait pas qu’une seul), et accessoirement responsable de département, souhaitait (à juste titre) que les étudiants en villégiature dans une université partenaire poursuive dans les joyeuseries que sont l’économie, la finance, etc. Pas que je dénigre ces « passionnantes » matières, mais bon, si je vais étudier au Japon, ce n’est pas pour trouver l’équivalent Japonais de Smith ou le courant Néo-Classique au Pays du Soleil Levant. D’autre part, après avoir discuté avec l’étudiant actuellement à Keio, il était clair que Keio n’était pas des plus intéressant en terme d’étude, et de coup financier. Mais peut importe les moyens, seul la Fin en vaut la peine. Et en l’occurrence, la Fin est de me perfectionner en Japonais et de pouvoir y aller et y vivre. Certes.

Et alors ? Une fois Keio éliminé, une autre déception réussit à me faire douter quant à la manière dont je pourrai repartir au Japon. Cette déception s'appelle le Jet Program. Pour faire court, ce programme permet à un étranger de partir entant que professeur ou coordinateur des relations internationales pour une durée d’un an renouvelable au sein d’une collectivité locale. La rémunération est d’environ 2200€, mais c’est le programme qui décide de la ville de placement au Japon (en fonction des besoins des administrations locales). Et il se trouve que la date limite de dépôt des candidatures est décembre si ma mémoire est bonne. La date était donc dépassée. Après un rapide passage sur le site de L'Ambassade du Japon en France il était clair que le Visa Vacance travail était celui qui était le plus interessant pour moi. Mon but est clairement de poursuivre dans un premier temps des études au Japon. Comme jusqu'à présent mes études se résumaient à de la GRH, et que mon année de Master 1 à la fac m'a plus que déçue, j'avais donc plus envie dans un premier temps de perfectionner mon Japonais, mais surtout de retourner vivre au Japon. Où aller ? Il était clair que je ne retournerai pas à Gifu. En plus de la raison que tout le monde connait (Mayu pour ne pas la citer), j'avais envie de voir du pays. Tokyo ? Pourquoi pas. Mais connaissant plus de monde sur Osaka/Kobe, ma décision fût prise dans ce sens. Je ne connais pas Kobe, et je ne suis allé que deux fois à Osaka. Il faut 30 minutes environ pour aller d'une ville à l'autre. Dans l'une et l'autres des villes je peux facilement bouger dans le Kansai, et dans le reste du Japon. Alors pourquoi Osaka ? Pour la simple raison que j'ai eu l'opportunité d'un appartement sur Osaka. Dans le nord d'Osaka plus précisement. L'appartement était le principal "problème". Même si c'est un peu plus cher, un appartement à des avantages par rapport à une collocation ou à une Guest House (équivalent de nos chambres d'hôtes). Etant donné que je suis pas vraiment facile à vivre, c'est donc par altruisme pour d'éventuels collocataires que j'ai choisi l'option "Appartement". -- Romain, tu vas souffrir quand tu viendras!! ^^ .... ça c'est fait. Le plus gros morceau des préparatifs au Visa Vacances Travail est ..... le Visa, cela va sans dire. La demande de visa se fait au Consulat du Japon à Marseille. Obligation de se déplacer. Une fois le dossier terminé il faut prendre rendez-vous. Comme j'avais pu lire sur des forums, pour avoir un refus de Visa Vacances Travail, il faut vraiment le vouloir. Ce qui a été le plus long au Consulat fut de passer la sécurité (l'agent était un bleu). Après avoir rapidement que toutes les pièces sont bien dans le dossier, l'agent du consulat le présente au Consul. Dans mon cas, il a fallu 10 minutes pour que l'agent revienne en me disant "c'est bon, on vous envoie le visa maximum vendredi". Incroyable!! Honnêtement, je ne me suis pas vraiment fait d'illusion au début. Mais avec du recule, il leur a bien fallut 10 minutes pour prendre leur décision, pas plus!! Le dernier challenge sera de faire rentrer tout ce que je veux emmener dans mes valises : vêtements, cadeaux, médicaments, bouquins de japonais .... Affaire à suivre.

Prochaine mise à jour : 21/09 - Osaka ?

17 septembre 2005

Amemura

Amemura (le village americain) est un endroit degente, decale, fortement influence par la culture nord- americaine, et je l'adore. C'est un quartier ou la jeunesse "branchee" d'Osaka sort. Dans le desordre, on trouve des bars, des clubs, des restaurants, des cafes, des karaokes, des centres commerciaux, des boutiques de frinques, encore des boutiques de fringues, des boutiques de figurines, des salons de tatouage.... Bref, c'est une micro-ville dans la ville. Peu recommande a une jeune fille toute seule la nuit, c'est crade, c'est sombre, et on y croise aussi bien des hosto plus effemines que jamais avec leurs coiffures d'oiseaux et leurs vetements moulant, des ganguro sur bronzees aux U.V. et leurs homologues masculins, que des cosplays ou des petites bourgeoises ne lachant jamais leur sac Vuitton prefere. C'est delirant. C'est un grand mix et un grand n'importe quoi. Bien que devisage dans n'importe quel quartier d'Osaka, il y a tellement d'animaux bizarres a Amemura qu'un etranger passe inapercu. Amemura ce n'est pas Osaka, c'est Amemura.

Explications

Suite à plusieurs interrogations, je me dois d'apporter des précisions sur le titre de ce blog. J'ai en effet eu droit à :

  • "C'est quoi ce nom?"
  • "Ah! il y a un jeu de mot ?"
  • "Bin, ça veut dire fait à Osaka!"

Mad in Osaka se traduit par "fou d'Osaka". C'est un jeu de mot avec Made in Osaka qui signifie "Fait à Osaka".

L'idée vient d'un magasin à Nice qui vend des figurines de mangas et des mangas en import du Japon. Le nom du magasin est Mad in Japan. La seconde inspiration viens de l'excellent blog Made in Tokyo.

No comment

Prochaine mise à jour : 19/09 - Préparatifs

11 septembre 2005

Not another Blog about Japan .... en fait si!

Ouverture de ce blog qui aura pour principal thème mon séjour à Osaka à compter d'Octobre 2005. Je fais donc ce blog dans le but de tenir informé ma famille et mes amis sur ma vie là bas, mais également faire connaître le Japon à ceux qui liront ces lignes. N'ayant pas encore d'appareil photo numérique, les premiers postes se feront (j'allais dire en noir et blanc) sans photo. Ce qui n'empechera rien bien sûr. Profitez bien des accents et de la (quasi) absence de fautes de frappe, la réalité sera tout autre au pays du soleil levant : Pas d'accent et clavier en QWERTY. Je rappel l'adresse du site sur mon voyage en juillet août 2004 (image ci dessous). J'essaierai de faire des parallèles entre le site et le blog. Prochaine mise à jour : 19/09 - Préparatifs